Au fond du fond de mes sentiments, de mon éducation, de mes racines chrétiennes, de mes aventures et de mes bonheurs et de mes douleurs, je devrais être votre ennemi, votre impitoyable adversaire. Mais je n'ai pas le courage de la violence. Force ou faiblesse ? C'est ainsi monsieur Capillon que je ne connais pas : je ne peux pas, c'est impossible, être votre ennemi. Votre adversaire ? Oui et vous et moi nous connaissons nos différences qui ont été construites par nos vies, nos choix, le hasard, et les opportunités. Je n'ai aucune aptitude à vous juger. Et j'en suis soulagé.
Vous et moi nous allons nous battre pour nos idéaux et notre Histoire. Sachez que je respecte tous les angles et tous vos points de vue. On m'a dit que vous avez aimé le Rugby ! Voila bien une belle religion qui nous rapproche.
Tous mes respects, mais le match n'est pas terminé !
Pierre-Claude Pailhoux