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MOINS D'UN FRANÇAIS SUR CINQ A CONFIANCE EN HOLLANDE : LE POURQUOI DU COMMENT |
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La politique, c'est comme l'amour : comme le dit le lieu commun, "la base d'une relation qui marche et qui dure, c'est la confiance". Comme pour le rappeler peut-être injustement à ses histoires personnelles, François Hollande a vu hier la parution d'un sondage parmi les plus parlants depuis le début de son mandat. Alors que les Français étaient 22% à avoir « confiance » ou « plutôt confiance » dans le chef de l'Etat à la mi-janvier, il semblerait qu'ils ne soient plus que 19%, une partie ayant sans doute été agacée par le déni du cauchemard économique et social qu'ils vivent. Si on ajoute à cela l'aveu de sa conversion à la sociale-démocratie et l'incontestabilité de l'échec de la lutte contre le chômage, on peut comprendre qu'à quelques semaines des élections municipales et européennes, les Français s'estiment, eux aussi, un peu cocus, tant les promesses faites lors de la campagne présidentielle ont été trahies. Et nous en revenons à cette fameuse confiance, qui ne trouve sa source durable que dans les actes, quand ils sont en conformité avec les paroles. A presque 2 ans de l'arrivée des socialistes au pouvoir, difficile de dire que les engagements ont été respectés. Ce record d'impopularité et de défiance d'Hollande, il serait trop facile de ne lui trouver que des causes conjoncturelles quand elles sont bien évidemment structurelles : tout le programme de l'UMPS depuis des années ne repose que sur la trahison de notre peuple, sa mise à l'écart de tous les processus de décision, son mépris et le peu de considération dont lui témoignent les élites. Et comme en amour, quand les politiques se détournent du peuple, le peuple se détourne des politiques : Hollande l'apprend aujourd'hui à ses dépens comme bien d'autres avant lui. |
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