Nous publions sur ce blog une synthèse d'une note très précise rédigée par le collectif Racine. Car, sur ce sujet de la réforme des rythmes scolaires, dogmes et passions semblent l'emporter sur une saine analyse critique et créative. Et, surtout, parce-qu'il s'agit d'une affaire très politique dans sa conception et très municipale dans sa réalisation.
Rappel des règles et des lois. La commune administre les écoles primaires sur son ressort. Elle prend en charge, entre autres, le budget général et la gestion des personnels "non enseignants", la restauration et le péri-scolaire... Ce terme ésotérique (péri-scolaire) signifie, en clair, les activités "obligatoires mais hors école". Ce truc "péri-scolaire" est financé par la commune. Exemple : l'enseignant, après en avoir référé à son autorité (le directeur d'école), envisage une aventure enfantine sur le thème : qui a construit Abu Simbel ? Allons-y ! Le directeur fait son boulot, trouve des billets d'avion et un loueur de tentes et des cars sur place. Il a pris soin de vérifier que cette "sortie" est bien obligatoire, c'est à dire, "prise sur le temps scolaire" et "illustrant ou prolongeant" le travail mené par l'enseignant ... Le maire se voit également contraint d'accepter le projet, vous vous le payez et votre petit de 5 ans découvre enfin l' Egypte ! Au frais de la Princesse Rose.
A propos du contrôle de la restauration scolaire il faut savoir qu'elle est financée et organisée par la commune. Libre choix des prestataires. Et pouvoir de contrôle, y compris le respect de l'article 2 de la loi de 1905 qui dispose, en résumé, que "la République ne reconnaît, ne salarie, ni ne subventionne aucun culte". Hallal et Casher sont donc définitivement prohibés (article L122-1 du code de la consommation).
Résumons : nous, Front National, nous mettrons le "péri-scolaire" au service des savoirs fondamentaux (savoir lire - savoir compter - connaître notre Histoire) , nous veillerons au budget de ces sorties ..., nous défendrons la santé et la laïcité, modèle républicain que nous défendrons.
Pourquoi ? Parce-que nos enfants n'appartiennent pas à l'Etat soviétique du sinistre Peillon. Qui osera demander à ce sulfureux personnage : et vous, monsieur Peillon, qui s'occupe de l'éducation et de l'instruction de vos propres enfants ?
P C P