Villemomble, petite cité de Seine Saint Denis, entre Rosny sous bois et Gagny. Propre et tout.
Monsieur Calmejane en séance, UMP, pas loin de la droite de la gauche.
Il faudrait faire un film sur cette belle, joyeuse et paisible cité du coeur de France. Par contre, il s'y passe des choses intolérables (qu'on ne peut pas tolérer, vu que nous on est intolérants, pas vrai ?). Par exemple, il est inadmissible (dur à accepter) que les braves petits gars dékartiés soient sans cesse brimés, bousculés parfois, grondés souvent, par des vieux ! Des vieux, blancs, cons comme des blancs, agressifs comme de sales blancs, bref, que des beaufs qui ne supportent pas la vue de ces petits garçons précoces et dynamiques. Précoces, c'est évident : à l'âge de 11 ans ils conduisent comme Fangio et font, sur leurs mobs plus ou moins "empruntées", des acrobaties de toute beauté. Ainsi, vous aurez du mal à me croire, ils arrivent à doubler le trafic des ploucs qui se trainent dans leurs vielles caisses à crédit, sur une seule roue. Merveilleux spectacle. Un peu bruyant parfois, mais quoi, faut bien s'amuser et, sans même le vouloir, sortir de leur torpeur télévisuelle ces grincheux qui empêchent tout. Même que, parfois, ils appellent la police municipale et ça c'est vraiment pas gentil. Faisant cela les méchants citoyens aggravent leur cas : ils dérangent monsieur le Maire, ils contrarient ces bons petits qui ne font que s'amuser, ils interrompent les congés d'une centaine de nos merveilleux fonctionnaires de police tout juste remis de leurs émotions chrétiennes. Soyons clairs : ces merveilleux (je pèse mes mots) enfants sont victimes d'une société racistique, fascophile, hétéroniquée, laxistophobique, vulgarissimement vieillotte, poujadassisée, sadounesque. En un mot, vieille comme mes robes. "Vivement que pourvu ça change" comme dirait tonton fromage entre 2 crises d'alpinisme canin après avoir reniflé une ligne avec jojo le belge. Ne vous inquiétez pas chers amis lecteurs, leurs parents les ont à l' oeil : vu que c'est nous qui payons tout !
La vie est belle ! Et bises fraternelles à Monsieur Esteban.