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  • A la mémoire d'un gauchiste extrêmement perdu ...

    Dans son vieux pardessus râpé
    Il s´en allait l´hiver, l´été
    Dans le petit matin frileux
    Mon vieux.

    Y avait qu´un dimanche par semaine
    Les autres jours, c´était la graine
    Qu´il allait gagner comme on peut
    Mon vieux.

    L´été, on allait voir la mer
    Tu vois c´était pas la misère
    C´était pas non plus l´paradis
    Hé oui tant pis.

    Dans son vieux pardessus râpé
    Il a pris pendant des années
    L´même autobus de banlieue
    Mon vieux.

    L´soir en rentrant du boulot
    Il s´asseyait sans dire un mot
    Il était du genre silencieux
    Mon vieux.

    Les dimanches étaient monotones
    On n´recevait jamais personne
    Ça n´le rendait pas malheureux
    Je crois, mon vieux.

    Dans son vieux pardessus râpé
    Les jours de paye quand il rentrait
    On l´entendait gueuler un peu
    Mon vieux.

    Nous, on connaissait la chanson
    Tout y passait, bourgeois, patrons,
    La gauche, la droite, même le bon Dieu
    Avec mon vieux.

    Chez nous y avait pas la télé
    C´est dehors que j´allais chercher
    Pendant quelques heures l´évasion
    Tu sais, c´est con!

    Dire que j´ai passé des années
    A côté de lui sans le r´garder
    On a à peine ouvert les yeux
    Nous deux.

    J´aurais pu c´était pas malin
    Faire avec lui un bout d´chemin
    Ça l´aurait p´t´-êt´ rendu heureux
    Mon vieux.

    Mais quand on a juste quinze ans
    On n´a pas le cœur assez grand
    Pour y loger tout´s ces chos´s-là
    Tu vois.

    Maintenant qu´il est loin d´ici
    En pensant à tout ça, j´me dis
    "J´aim´rais bien qu´il soit près de moi"
    PAPA...

    Daniel Guichard

                                                          Papa : Jeune garçon à pied avec son père dans un terrain herbeux.

     

  • Liberté de conscience et d'objection.

                                       

                                                       

    Invité au congrès des maires le 20 novembre 2012, le président François Hollande déclarait : « Les maires sont des représentants de l’Etat. Ils auront, si la loi est votée, à la faire appliquer. Mais, je le dis aussi, vous entendant, des possibilités de délégation existent, elles peuvent être élargies et il y a toujours la liberté de conscience. Ma conception de la République vaut pour tous les domaines et d’une certaine façon, c’est la laïcité, c’est l’égalité… C’est-à-dire : la loi s’applique pour tous dans le respect néanmoins de la liberté de conscience ».

    Maintenant que la loi dite taubira est votée, la liberté de conscience s'impose aux maires qui, sincèrement, ont conscience d'en avoir une. Voire deux !

    PCP

     



  • La nef des fous, méditation ...

    La Nef des fous est généralement interprétée comme l'illustration de la folie qui a gagné tous les personnages. Il n'y a ni trompeurs ni trompés, seulement des fous ou des hommes assez insensés pour s'embarquer sur un navire sans voile ni gouvernail et dont une cuiller énorme qui pourrait faire office de rame ou de godille est abandonnée. Le mal semble avoir atteint toute la compagnie, prêtre, moine, religieuse… le plus fou n'étant peut-être pas celui qui en porte l'habit et qui, perché sur une branche, un peu à l'écart, savoure sa victoire et déguste son vin. Ces hommes et ces femmes embarqués ensemble ne vont nulle part, ils n'en savent rien et ne s'en soucient pas le moindre du monde. Leur navire sans guide bat pavillon infidèle : la longue oriflamme rouge accrochée au mât porte un croissant de lune. Croissant des musulmans, mais aussi croissant des juifs4 ? Le croissant de lune renvoie à l'hérésie des Mécréants, mais aussi à la folie, au lunatisme. (Extrait "inviolé" de Wikipedia)

                                             Image illustrative de l'article La Nef des fous (Bosch)