A Gabriel Lapeyre, secrétaire de Claude Capillon, Maire de Rosny sous bois,
le 29 septembre 2015
Gabriel,
Dans l'affaire des twets ton patron s'est exprimé avec zèle à plusieurs reprises.
- lors du conseil municipal du 24 septembre dernier,
- dans les comptes sociaux qu'il fréquente,
- dans son courrier du 24 septembre adressé à mon domicile et dans un de ses blogs, en copie.
Or, quelques heures avant le conseil tu m'as appelé, à sa demande, pour m'informer de son intention de m'écrire sur le sujet. Ma réponse ? Demande au maire de ne pas se mêler d'un débat qui ne le concerne pas es-qualité et de me remettre ce courrier en main-propre. Il en a décidé autrement … Sais-tu que son attitude a déclenché des réactions extrêmement violentes et injurieuses à mon égard et contre ma famille ? Je lui demandais, par ton intermédiaire, de « calmer le jeu » ! Un de ses nombreux conseillers, juridiques et autres, l'ont convaincu de mettre de l'huile sur le feu ? La suite ? A 3 heures du matin, quelques heures après, un commando de policiers investissait violemment mon domicile. De l'huile sur le feu …, mon fils interpellé et menotté, mon épouse et moi menacés par un commando armé pour la guerre, notre appartement fouillé … Avancez lentement et les mains levés ! Je te raconterai ...
Tu fais partie de l'entourage proche du maire et je sais qu'il t'écoute souvent … Certains de ses conseillers juridiques aussi, ceux qui rédigent ses courriers. Extraits :
… des administrés indignés, à juste titre dit le maire, de vos propos. (ceux concernant la peine de mort et l'avortement). Etc, etc, etc …
… en tant que maire je ne peux tolérer de tels propos … Retirer ces publications … Excusez-vous …
… En outre … j'ai signalé ce twet au Procureur de la République.
De l'huile sur le feu ? Une petite revanche juridique ? Une pré-campagne électorale ?
En toutes hypothèses je te prie cher Gabriel de convaincre ton patron, monsieur Capillon de revenir aux sources de son mandat (populaire) :
DEFENDRE LE BIEN COMMUN, LA LIBERTE, L'EGALITE, LA FRATERNITE.
Sais-tu ce qui est vraiment choquant ? C'est que ce courrier du maire daté du 24 septembre aurait pu être signé « Magalie T. », « Philippe V. », « Eric B. » … Hélas, il est signé « Claude CAPILLON ».
La « Brigade de répression de la délinquance contre la personne » a enregistré ma plainte hier, 28 septembre 2015. Sur les instructions du Procureur de la République de Bobigny. L'enquête déterminera, entra autres, l'influence des communications du maire sur les agressions subies par ma famille et moi-même.
Pierre-Claude PAILHOUX
- Large diffusion, vu les dégâts.