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STEEVE BRIOIS évoque WAUQUIEZ

ÉDITORIAL
 

 

Wauquiez à la tête des Républicains : la politique, c’est pas du toc !

Les Français n’ont vraiment plus aucun enthousiasme pour ces politiques usés, devenus maîtres de la duplicité et de l’artifice.

Wauquiez est à ce titre un cas d’école. Formé en politique par l’ancien vice-président de la Commission européenne Jacques Barrot, il est lui-même ancien ministre des Affaires européennes de Sarkozy et Fillon. Il est fondamentalement et intrinsèquement un européiste zélé et à l’opportunisme notoire, dont la fermeté et le semblant d’authenticité ne sont jamais que stratégiques.

Son élection à la tête des Républicains dimanche dernier va permettre de révéler ce qu’est devenue cette pseudo-droite de la compromission et des arrangements perpétuels. Loin d’une campagne interne destinée à séduire les adhérents et militants de LR fondamentalement proches de nos positions, il se recentrera à vitesse grand V et montrera le visage qui est le sien depuis le début de sa carrière politique. Et l’enthousiasme de la base électorale de LR, sincère et optimiste, se délitera avec la même célérité.

Ils croyaient à un projet de fermeté sur l’immigration, sur l’insécurité, sur la lutte contre le terrorisme, sur notre souveraineté ? Ils auront laxisme, langue de bois et frilosité. Comme toujours avec cette droite d’apparence, le cocufiage est un projet de grande ampleur.

De son côté, Marine Le Pen conserve une côte de sympathie auprès des adhérents et sympathisants plus forte qu’aucun autre responsable de parti. Le Front National reste la seule force politique capable de rendre à nos compatriotes les clés de leur destin. L’engouement pour la refondation est chaque jour un peu plus fort, comme en témoigne le nombre impressionnant de réponses au questionnaire : près de 30 000 exemplaires déjà retournés, plus de la moitié des adhérents ont donc d’ores et déjà apporté leur contribution.

De quoi constituer une base de réflexion pertinente, au service du renouveau de notre formation. Car le Front National, ce n’est pas d’un côté une base militante et de l’autre côté des cadres déphasés. C’est une même volonté d’ouvrir une nouvelle page pour notre peuple et pour notre pays. Notre refondation, elle, est bien réelle, et vous vous en emparez : la démocratie interne n’est pas un vain mot, et les quelques-uns qui s’y sont soustraits et ont déserté l’ont avant tout fait par peur de devoir assumer leur déconnexion et leur refus de se remettre en question.

Cette refondation est un acte de maturité, de mise à plat et de franchise. Et tout prouve que nous sommes les seuls capables d’effectuer une telle démarche.

Le début de la Présidence Macron est bien l’échec annoncé, et sa déconnexion et son mépris du peuple semblent se distiller par contagion chez l’ensemble des élites de notre pays.

Exemple parmi d’autres, mais ô combien frappant : interrogé sur le financement du terrorisme via les aides sociales, Bruno Dalles, patron de Tracfin, autorité financière liée au Ministère de l’Economie, admettait qu’ « il a pu arriver que les allocations continuent à être versées pour savoir où sont les personnes recherchées ». Le RSA comme moyen de traque des terroristes, il fallait oser. Nos millions de compatriotes dans la précarité apprécieront, les contribuables encore plus.

Il y a urgence à préparer les échéances à venir. Chaque élection intermédiaire jusqu’à 2022 doit être l’occasion d’une claque démocratique pour cette caste. C’est à vous de nous donner les moyens d’y parvenir !

 

Secrétaire Général du Front National
Député français au Parlement européen
Maire d'Hénin-Beaumon

 

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